Contrairement à la canneberge, le bleuet se consomme volontiers nature. C’est ce que j’ai fait dans un premier temps en allant me promener du côté du Vieux-Port de Québec, où se trouve un marché couvert, endroit stratégique pour qui veut dénicher de bons produits locaux à des prix abordables. A la fin de l’été, les étals abondent où l’on peut trouver des barquettes de bleuets de toutes dimensions, qu’il faudra se garder, si l’on est débutant en matière de fruits et de lugubres, de confondre avec les barquettes de myrtilles, autre baie assez présente ici.
Cependant, le bleuet se retrouve aussi dans de nombreuses préparations. On peut le trouver en muffin, en « breuvage » (boisson sans alcool hors « liqueurs » [boissons gazeuses]), en bonbons, en tarte, dans le thé… Pour ma part, je recommande fortement la confiture bleuet & chocolat, au goût assez prononcé mais divin, idéal en « rôties » (toasts) accompagnées d’un café.
Quand on est un peu nul, on arrive au Québec en pensant qu’on ne sait ce que c’est que la canneberge. Et puis on se dit que, quand même, cette petite baie au goût acide et âpre, on l’a déjà rencontré quelque part.
En fait, la canneberge est un fruit que nous autres les français préférons appeler, par goût de l’anglais gratuit, du rock irlandais ou du snobisme, la « cranberry ». Cependant, qu’on se rassure : la canneberge a quelque prédisposition pour l’accumulation des noms. Au Québec, on l’appelle ainsi tout autant par son petit nom iroquois, « atoca », ou par son autre petit nom iroquois, « ataca ».
Bref, la cranberry quoi.
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RépondreSupprimerMais ça va bien avec la vodka !
RépondreSupprimerJe croyais que le cranberry c'était de la groseille en fait, mais pas du tout. Hélas ! (citation)
Ca fait bien envie en tout cas. Surtout les roties.